• La préservation de la faune sauvage fait aussi partie des préoccupations du plus médiatique des scientifiques français.   La préservation de la faune sauvage fait aussi partie des préoccupations du plus médiatique des scientifiques français.
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    Le plus populaire des scientifiques était à Blois cette semaine. Au pays des chasseurs, le président de la Ligue ROC expose son espoir d’un dialogue apaisé.

    On connaît l’astrophysicien Hubert Reeves, le vulgarisateur scientifique et parfois même le mélomane. On connaît moins son action en tant que président de la Ligue ROC, ex « rassemblement des opposants à la chasse » devenu la Ligue pour la préservation de la faune sauvage. A l’occasion de son passage dans un département à vieille tradition cynégétique, Hubert Reeves a accepté de commenter son engagement à la tête de cette association.

    Comment êtes-vous devenu président du ROC ?

    « L’association avait été créée par Théodore Monod en 1976. A cette époque, les chasseurs faisaient à peu près ce qu’ils voulaient. Quand j’ai accepté de prendre sa succession en 2001, j’ai demandé que l’on change le nom et les statuts. Le terme d’opposant ne me convenait pas, même si, personnellement, je n’aime pas la chasse de loisir. L’objectif n’est pas de faire interdire une activité, mais de défendre les droits des espèces sauvages et des non-chasseurs. A mes yeux, ceci passe par le dialogue et d’ailleurs, celui-ci s’est instauré à la demande du ministère de l’Écologie, qui a la tutelle et de la chasse et de la protection de la nature. »

    La chasse menace-t-elle un équilibre naturel ?

    « Elle l’a fait parfois. Des espèces comme la tourterelle des bois ont été mises en péril par des pratiques abusives et illégales, sur lesquelles les pouvoirs publics fermaient les yeux. Aujourd’hui toutefois, la plus grave menace pour la biodiversité se trouve dans les atteintes aux habitats et l’usage trop intensif de pesticides. La moitié des variétés végétales et animales disparaîtront avant la fin du siècle si rien n’est fait, ce qui pose in fine la question de l’alimentation humaine. Quant à la chasse, elle a fait certains progrès et la présence de représentants et des chasseurs et de notre Ligue à la “ table ronde ” est encourageante. Il faut continuer à se comporter en humains responsables. »

    Qu’attendez-vous d’eux aujourd’hui ?

    « D’abord, qu’ils respectent la loi. Qu’elle soit nationale ou européenne. Et que celle-ci évolue pour prendre en compte les droits des non-chasseurs. Je voudrais aujourd’hui une loi sur le partage du territoire, ou du temps, et aussi une réduction de la chasse de nuit. Mais surtout la possibilité de retirer son terrain du territoire des associations communales de chasse agréée, sans ce délai si long de cinq ans ! Ce sont des sujets sur lesquels on peut avoir des échanges constructifs avec les responsables des organisations de chasseurs, comme avec les dirigeants politiques. »

    Sans considération d’étiquette ?

    « Je veille scrupuleusement à l’apolitisme de l’association. Nous mettons la pression sur les gens au pouvoir, quels qu’ils soient. Et on trouve des bonnes volontés partout. On trouve aussi partout des extrémistes, y compris chez les écologistes dont certains vont jusqu’à considérer l’homme comme une espèce nuisible. »

    Ce n’est pas votre analyse ?

    « L’homme est une espèce qui a plus de responsabilité que les autres, parce qu’elle possède plus de savoir et plus de pouvoir. Grâce à la science, et en dépit des affirmations déplorables de certains, elle possède des données objectives sur les enjeux environnementaux. Elle peut affirmer, avec une crédibilité de 90 %, que l’activité humaine est responsable du réchauffement climatique. Elle connaît les remèdes à mettre en œuvre. Aurons-nous le courage d’en tirer les conséquences ? Mon espoir réside dans la prise de conscience en cours dans l’opinion publique. C’est le meilleur atout pour faire bouger les choses dans le bon sens. »

    Propos recueillis par Jean-Louis Boissonneau
    la Nouvelle République

  • Prix Nobel en 1994

    Arafat est né à Jérusalem. Il passe sa jeunesse dans "la ville sainte", en Egypte et à Gaza. Pendant ses études d'ingénieur à l’université du Caire (de 1952 à 1956), il devient président de l’union des étudiants palestiniens et, en 1959, il est cofondateur du groupe de résistance al Fatah. Ce groupe gagne le contrôle de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Il devient le président de son comité exécutif en 1969. Dans sa base à Beyrouth, au Liban, l'OLP fournit des services sociaux aux réfugiés palestiniens, en même temps qu'elle arme et organise les groupes de « résistants » (ou « terroristes » selon le point de vue des Israéliens) qui lancent des attaques incessantes sur Israël.
       

    Sa présence au Liban, ainsi que celle de l'OLP, se termine avec l'invasion de ce pays par l'armée israélienne en 1982. Il trouvera un nouvel asile en Tunisie et continuera de mener son combat pour la reconnaissance de la Palestine. En 1988, Arafat renonce à la lutte armée contre Israël en même temps qu'il reconnaît cet Etat comme légitime. En septembre 1993, il reçoit, avec Itzak Rabin et Shimon Pérès, le prix Nobel pour avoir préparé la voie à la signature d’un accord de paix avec Israël. En 1996, Arafat est élu président de la nouvelle Autorité palestinienne. Cette autorité est née à la suite des accords d'Oslo, et elle jouit d'une autonomie limitée en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. L'élection de Benyamin Netanyahou, en 1995, mettra un frein à l'application de ces accords, fait qu'Arafat ne cessera de dénoncer.

     

     

    Organisation de Libération de la Palestine : organisme de coordination qui chapeaute plusieurs groupes d'opposition à l’Etat d’Israël. Certains de ces groupes sont des groupes terroristes qui pratiquent des attentats meurtriers en Israël et dans le reste du monde contre les Israéliens et leurs intérêts.

  • Sommaire:

    1- Le saint CORAN (traduit en français)
    2- L’apostasie
    3- L'Hégire
    4- Al Andalous
    5- Le Chiisme
    6- L'age d'or des sciences arabe
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     



  • Chasseur d'images



    Ahmad Shah Massoud
     
    Biographie en résumé
    "Après un passage au lycée français de Kaboul et des études d'ingénieur du génie civil, ce fils d'officier que l'on surnommait «le Lion du Panjshir» s'est très tôt engagé dans les rangs des combattants anti-communistes. En plus de dix ans de maquis, il a repoussé sept fois l'Armée rouge hors de sa vallée du Badakhstan. En 1991, les Soviétiques partis, il prend des fonctions politiques dans le gouvernement mis en place sous l'autorité du président Rabbani, le vieux sage aujourd'hui retranché à Faizabad. Il est ministre de la Défense."

    Source et suite: Léonard Vincent,
    Massoud ou la résistance oubliée, 16 septembre 2001 (TF1)

     

    Vie et œuvre
    «Nous sommes le seul pays au monde contre lequel deux empires, britannique et russe, se sont cassé les dents au cours du vingtième siècle. Nous avons apporté la liberté à beaucoup de peuples. Mais nous-mêmes payons un prix très élevé pour cela. Au cours des vingt dernières années, un dixième du peuple afghan est mort et un cinquième a dû se réfugier dans les Etats voisins. Notre pays a été totalement réduit en miettes. J'en porte en partie la responsabilité puisque je participe à cette guerre. Mais il faut se rappeler que c'est une guerre pour la liberté. Et je suis fier d'avoir pu consacrer ma vie à cette cause.»
      Massoud s'adressant à un journaliste polonais de Gazeta (Wojciech Jagielski,«Quand Massoud rêvait de paix», traduit du polonais par Elisabeth Kulakowska, Le Monde, 17 septembre 2001).

    Grand admirateur du général de Gaulle, Massoud restera dans l'histoire de son pays comme un ardent nationaliste et un grand résistant face à l'invasion soviétique. Son image se brouille ensuite, tant il était devenu un chef de guerre tadjik représentant les siens dans un conflit fratricide et tribal.
      Source: «Mon ami Massoud, dans l'intimité du chef rebelle disparu», photos et reportage de Reza, un photographe devenu l'ami de Massoud, Le Monde 2, Crise, Acte II , octobre 2001.

    Œuvres de Ahmad Shah Massoud
    Massoud: «Le Pakistan est responsable de la guerre» (entrevue), Le Courrier international, no 542, 22 mars 2001.
    A Message to the People of the United States of America (United States Senate Committee on Foreign Relations, Hearing on Events in Afghanistan, date non précisée).
    Interview de Massoud (Afgha.net): À Bazarak, dans la vallée du Panjshir (Afghanistan), le 11 juin 2000, deux députés français (Jean-Michel Boucheron et Richard Cazenave), un député européen (le général Philippe Morillon), un sénateur belge (Josy Dubié) et Bertrand Gallet ont questionné Ahmad Shah Massoud.
    Le commandant Massoud accuse le Pakistan (entrevue), L'Alsace, date non précisée, août 2000.
    Entrevue du commandant Massoud. Réalisée le 29 juin 2000, lors d'une rencontre organisée avec un groupe de journalistes afghans et d'autres nationalités accompagné de représentantes de la conférence «Femmes en marche pour l'Afghanistan» (site de la radio afghane Azadi).
    Still at War. Interview: Ahmad Shah Masud. Far East Economic Review, 30 août 2001

    Document vidéo:
    Extrait d'une entrevue avec le commandant Massoud. Site Afghanistan Bretagne, 5 août 2001. Vous pouvez télécharger et écouter en Real Audio ce document.