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Rubhayates
Pardon d'être moi, le naïf imbécile
Naïf d'avoir cru que tu apprendrais de ton histoire
Toi qui as été élu
Tu te dois d'être exemplaire.
L’es tu ?Ce qui doit rassembler les hommes,
C’est la foi ....
Rien d'autre
Car la foi dans sa véritable substance
C’est d'être bon sage honnête...
Mais ça ne veut plus rien dire
De nos joursJe vois ici et là des mots des images de haine,
Et je me demande
Mérites-tu d'être élu?
Tu ne fais que répondre n'est ce pas,
Tu réponds par la loi du talion...Il faut interdire l'exploitation des hommes,
Regarde ton histoire
Tu te rappelle!!
Pourquoi ne le fait tu pas?Ce qui te motive c'est la peur
Rien d'autre
La peur de revivre ton passé
Tu ne dois pas avoir peur si tu as la foi
As-tu la foi,
Peut être l'as tu perdu avec les sièclesDure réalité, un matin sans vie, le temps s’est il aussi arrêté ?
Il me semble ne déjà plus faire partie de ce monde
Vivre au ralenti, en marge de la société
Le vent me caresse le visage, je suis vivant
Errant entre deux dimensions, laquelle est la vraie
La mienne ou la leursIl ne faut jamais chercher son confort à l'insu d'autrui ....
N’est ce pas clairLes croyances des hommes doivent engendrer la foi
Et la foi ne doit être que la preuve de notre humanité
Sinon pourquoi tout çaLa solitude durcis les cœurs, l’incompréhension les efface
La violence morale est la plus néfaste, elle peut rendre fou
Etre un homme sans rancune, sans haineJe suis perdu dans ce désert de mots
Où les phrases me dessèchent la gorge
Et où mes larmes me brulent
Ce désert où les explications se perdent parmi les dunes
Difficile d’échapper au sombre destin qui nous guette
Nous, les prisonniers de nos rêvesJe te revois, terre de mes ancêtres, je te touche par la pensée.
Le retour si lointain, que chaque jour les larmes de l’amertume
Coulent.
Et à chaque jour s’efface ton souvenir de ma mémoire.
L’impuissance de l’homme face à la réalité sa condition.Je ne suis encore qu’un novice, une jeune pouce dans cette forêt Sauvage et violente qu’est le monde des hommes
Et chaque jour, une désillusion
Et chaque jour, le doute persiste
Et chaque jour, son lot de souffrance
Et chaque jour, le désespoir m’envahitMon univers commence aussi par une explosion formidable
Dégageant, elle, un nombre colossale de lettres, de mots, de
Pensées
Des idées traversant l’espace de mon esprit
En un éclair éblouissant, jaillissant des nébulosités de ma vieTout en moi vie, régit par les lois universelles
Mon univers infini riche froid, en mouvement
Emet une faible lueur, celle de mon âme
Cette âme fossilisée par le tempsDemande-lui qu’elle est sa condition
Il rira, il croira, être la connaissance suprême
Ses yeux seront voilés par son arrogance
Il ne sait pas qu’il prépare sa perte
Celle de ses pères, frères, de l’humanité, de son identitéTemps précieux, temps écoulé
Le sablier est bien présent et pour l’éternité
Il sera pour les penseurs un bourreau cruelEsquisses de pensée, brouillons de songes
Voici le fruit d’une éducation mal menéeEtrange ne te retourne pas cet appel n’est pas pour toi
Il est pour les étoiles dans le ciel
Il est pour le vent qui souffle dans la plaine
Il y a dans la vie un fabuleux paradoxe
Ce mystère tiré des sons éphémères
Des chants nocturnes
Il n’est de lieux où la paix est reine
Où les cœurs sont pursCet oiseau dans le ciel
Ces sommets que l’on n’atteint pas
Le retour vers cet univers parallèle
Où le sang n’a pas de valeurLe pouvoir n’est qu’un mensonge
On ne le détient pas on le subit
Le créateur est le tout puissant
Il le détient intégralement