• 06

    Quand
    Les peuples
    Pourront-ils
    Se lever,
    Quand pourront-ils
    Exister?

    La rumeur veut,
    Politique,

    Que l'humanité entre
    Dans le cirque,

    Quand,
    Même un animal
    Rêve,
    Qu'un autre que Darwin
    Pense ou crève;
    La vie prend d'autres ratios,

    Que la vie qui va et se sur-va,

    Il existe une vie qui nous dépasse-tous,
    Qui nous embringue tous quelque soit notre mousse,

    Quand,
    Les gens
    Qui peuplent cette terre,
    Ce vaisseau culturel,
    Universel?

    Sauront-ils enfin?

    Qu'il faut dégager ceux qui vient de leur faim,
    Je suis un discriminant,
    Je suis un impatient,

    De la Vie-de l'amour et des visciscitudes,
    Je n'ai jamais prévu une quelconque latitude,,

    La force,
    c'est Nous,
    Celle qui submerge,
    Rend raison de tout,

    Ils peuvent bien raconter les autorités nées
    D'écoles en faces d'écoles et d'écoles,
    Et armés de papiers qui règleraient les vies
    Affirmer haut et fort qu'ils détiennent la véri-...

    Sur quelle vérité
    Le language est volé,
    Enfermé
    Dans des musées,
    (de l'esprti)
    Des murs,
    Qu'allons-nous-murmurer?

    Direct entre nous,
    Nous sommes tous fatigués des
    Baratins,
    Fabricateurs des folies et de la haine des peuples,
    Et des reigions,
    Profiteurs,
    De tous les malheurs
    De toutes les humanités
    Comment vivent-ils sur la peur
    De la liberté,

    La Vérité!

    Plus jamais de tribunal
    Même pour un animal!


  • 05

    Foret Germaine

    Je le savais bien,
    puisque j'etais là.

    Quintus-arrius commanda la charge,
    Et les bois résonnairent
    Du feu projeté.
    Avec mes amis je m'étais réuni,
    pour faire face à
    cette splendide barbarie.

    belle prestation que celle
    des sapins du Nord,
    leurs têtes couronnées des flammes,
    Et toute leur grande noblesse
    issue de rythes de guerre,

    charge de cavalerie
    dans le dos des ennemis,
    stratégie,
    ne crois pas au frontal,

    maintenant je n'ai plus que ma vieille barbe blanche,
    maximus,
    et que la force de la mémoire,
    pour insulter les dieux
    riants de l'arène
    voir l'humanité restaurée
    piétinnant ses tyrans.


  • 04

    Force et Honneur

    Etouffé et floué
    Par mon propre fils, dissimilé sous son pectoral étincelant
    D'altesse,
    Mon âme s'envola.

    Je n'avais cure dans ces chaleurs fétides
    D'êtres indifférents ou antithétique,
    Que de la transmission
    De mon éthique.

    la vieille barbe,
    Mon vrai fils promis à l'exécution sommaire
    Pour un héritage.

    Mais mon âme volait entre les pins du nord et les neiges glacées,
    Qu'importe,
    Puisque je n'avais plus froid,
    Et que mon regard
    M'était conservé.

    Avec mon aide,
    Il échappa a quatre prétoriens.

    Alors je galoppai pour trouver ma demeure et dedans ma famille détruite.

    Moi l'andalou,
    Je revoyais l'origine de ma terre,
    Esclave talentueux des armées par le sang de mon père,
    Dans cet empire de fer,
    Je chevauchais et vis
    Ces proches destructions.

    Abattu, mais pas mort.
    La nature et le destin feront
    Leur office conjugués.


  • 03

    Souvenirs

    Sur la grande rive des rues asséchées,
    Regardant, simplement,
    Mais dans les souvenirs.
    Hier, mon père et ma mère
    S'y baignaient encore.
    Mon grand père y péchait.

    Autrefois,
    Les animistes,
    Plus tard,
    Les adeptes,
    D'Ahura Mazda ou de Mithra,
    Les Dieux sans lieu,
    S'y pressaient pour célébrer et la vie et la mort.

    Bien sur maintenant,
    Ce fleuve, alors infranchissable,
    A la simple nage humaine,
    Mais voie de navigation,
    Est canalisé dans des jeux d'aventures
    Binairement maîtrisés.

    Mais mon regard s'éteint,
    Je ne vois plus qu'un caniveau coulent
    Des eaux filtrées de leur simple mémoire,
    Et des reflets d'asphalte qui couvrent les pavés.

    Et je pense :
    Mais que restera-t-il à voir,
    Pour pouvoir
    Imaginer.


  • 02

    Mémoire d'Orphée :

    Orphée
    Ecrivait et chantait comme les dieux.

    Son père Saturne le Taciturne
    Lui avait confié les pouvoirs et les devoirs
    De l'évocation
    Des souvenirs et du devenir de l'univers.

    Sa vie était rêvée.
    Ses jours s'écoulaient auprès des muses sur des rivages
    Féconds et ombragés.

    Son oncle, Neptune,
    Commandeur des mers et des vents était aussi
    L'ébranleur de la terre,
    Car la terre est l'océan dont l'écume
    Navigue sur les failles du feu de Vulcain.

    Orphée, un jour,
    Vit l'image de sa lyre,
    Aux cordes scintillantes,
    Mirée au travers des reflets
    et des vertes transparences et des bleues profondeurs,
    De l'eau si attirante,
    Si chatoyante!

    Ses musiques de sirène étaient portées,
    Par chaque vaguelette dans
    De lumineux échos,
    Et décuplaient les ondes des rêveuses pensées
    Par lui instrumentées.

    Fasciné,
    Il se laissa tomber dans la fraicheur des eaux.

    Mais dans le Styx,
    Il sombra!

    Depuis son âme en peine appelle vainement
    Ses aimées dans les vides, les vides discordants,
    Qui peuplent les âmes
    En éternelle errance.

    Entré dans le plus noir
    De l'éternité,
    Et comme un pauvre aveugle
    Il chante maintenant pour toute l'humanité.