• "La pression citoyenne en action : imaginez..."

    Imaginez 1000 citoyens saisissant leur député pour qu'il vote une loi garantissant vraiment un air sain...10 000 lettres sur le bureau du Premier ministre pour soutenir la mise en oeuvre du réseau Natura 2000 pour la préservation de la diversité biologique en Europe...100 000 consommateurs soucieux de la qualité de leurs aliments.
    Utopique ? C'est pourtant le projet qu'Agir Pour l'Environnement (APE) propose : permettre aux citoyens de faire pression sur les décideurs en matière d'environnement. C'est ce que font avec succès des associations comme Amnesty International (pour les droits de l'Homme) ou Agir Ici (pour les rapports Nord-Sud)...

    "Agissons...
    "

    L'Appel pour une planète vivable a pour vocation de réunir des milliers de citoyen(ne)s responsables qui s'organisent et agissent pour se faire entendre.
    APE
    propose de devenir signataires de l'Appel afin de participer à des campagnes de lettres adressées aux décideurs. "Un groupe de pression en faveur de l'environnement est un contre-pouvoir indispensable face aux lobbys industriels et économiques qui pèsent systématiquement sur les décisions". Les signataires constituent donc la force de l'association.
    Plus ils seront nombreux, plus ils seront efficaces, prédit APE. Trois ou quatre fois par an, les signataires écrivent, selon le thème de la campagne, au ministre de l'Environnement, à leur député, à la Commission Européenne, au PDG d'une grosse entreprise... pour influer sur un texte de loi, promouvoir un projet utile ou empêcher un projet néfaste, orienter les choix budgétaires et fiscaux en faveur de solutions plus favorables à l'environnement et la santé, etc...
    L'association a été créée par une quinzaine de personnes, responsables associatifs, militants écologistes, professionnels de l'environnement.

    Autour de l'Appel s'est constitué un comité de parrainage de plus de 150 personnalités de multiples horizons. APE s'est dotée d'une structure légère (deux permanents) et de groupes de travail préparant les campagnes et assurant leurs suivis.

    "... En toute indépendance"

    Pour garantir son indépendance, APE ne veut pas dépendre de fonds publics. Or, imprimer et expédier des documents, gérer des fichiers, informer le grand public de son action, réunir des groupes de travail, organiser des conférences de presse, rencontrer les décideurs, coûtent cher. Une nécessité donc : le soutien des signataires. Mais cela ne constitue aucunement une obligation pour devenir signataire. Si tous ceux qui le peuvent accompagnent leur signature d'une participation moyenne de 38 euros (250 F), son efficacité et son indépendance seront plus facilement garanties.

    Quelques propositions de campagnes

    • Modifier des politiques publiques :
      • transférer des ressources financières affectées aux autoroutes vers les transports en commun en ville,
      • lutter contre la dissémination d'Organismes Génétiquement Modifiés,
      • faire respecter par la France ses obligations internationales sur l'effet de serre,
      • favoriser la collecte sélective, le recyclage et la valorisation des déchets, plutôt que l'incinération,
      • promouvoir les énergies renouvenables et les économies d'énergie pour permettre la sortie du nucléaire.
    • Soutenir des luttes régionales :
      • préserver le site du Carnet, Loire-Atlantique, d'intérêt écologique exceptionnel,
      • protéger le site naturel et viticole de Vingrau face à un projet de carrière,
      • renoncer à l'autoroute A51, Grenoble-Sisteron, qui détruit les vallées alpines,
      • créer un réseau de tramway à Paris et en Ile-de-France.

    "Pour que nous soyons bientôt des milliers à Agir Pour l'Environnement, pour préserver les espaces naturels, une eau buvable et un air respirable, lutter contre des projets destructeurs, promouvoir les transports en commun...", APE invite à devenir signataire de l'Appel pour une planète vivable :

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  • "La pression citoyenne en action : imaginez..."

    Imaginez 1000 citoyens saisissant leur député pour qu'il vote une loi garantissant vraiment un air sain...10 000 lettres sur le bureau du Premier ministre pour soutenir la mise en oeuvre du réseau Natura 2000 pour la préservation de la diversité biologique en Europe...100 000 consommateurs soucieux de la qualité de leurs aliments.
    Utopique ? C'est pourtant le projet qu'Agir Pour l'Environnement (APE) propose : permettre aux citoyens de faire pression sur les décideurs en matière d'environnement. C'est ce que font avec succès des associations comme Amnesty International (pour les droits de l'Homme) ou Agir Ici (pour les rapports Nord-Sud)...

    "Agissons...
    "

    L'Appel pour une planète vivable a pour vocation de réunir des milliers de citoyen(ne)s responsables qui s'organisent et agissent pour se faire entendre.
    APE
    propose de devenir signataires de l'Appel afin de participer à des campagnes de lettres adressées aux décideurs. "Un groupe de pression en faveur de l'environnement est un contre-pouvoir indispensable face aux lobbys industriels et économiques qui pèsent systématiquement sur les décisions". Les signataires constituent donc la force de l'association.
    Plus ils seront nombreux, plus ils seront efficaces, prédit APE. Trois ou quatre fois par an, les signataires écrivent, selon le thème de la campagne, au ministre de l'Environnement, à leur député, à la Commission Européenne, au PDG d'une grosse entreprise... pour influer sur un texte de loi, promouvoir un projet utile ou empêcher un projet néfaste, orienter les choix budgétaires et fiscaux en faveur de solutions plus favorables à l'environnement et la santé, etc...
    L'association a été créée par une quinzaine de personnes, responsables associatifs, militants écologistes, professionnels de l'environnement.

    Autour de l'Appel s'est constitué un comité de parrainage de plus de 150 personnalités de multiples horizons. APE s'est dotée d'une structure légère (deux permanents) et de groupes de travail préparant les campagnes et assurant leurs suivis.

    "... En toute indépendance"

    Pour garantir son indépendance, APE ne veut pas dépendre de fonds publics. Or, imprimer et expédier des documents, gérer des fichiers, informer le grand public de son action, réunir des groupes de travail, organiser des conférences de presse, rencontrer les décideurs, coûtent cher. Une nécessité donc : le soutien des signataires. Mais cela ne constitue aucunement une obligation pour devenir signataire. Si tous ceux qui le peuvent accompagnent leur signature d'une participation moyenne de 38 euros (250 F), son efficacité et son indépendance seront plus facilement garanties.

    Quelques propositions de campagnes

    • Modifier des politiques publiques :
      • transférer des ressources financières affectées aux autoroutes vers les transports en commun en ville,
      • lutter contre la dissémination d'Organismes Génétiquement Modifiés,
      • faire respecter par la France ses obligations internationales sur l'effet de serre,
      • favoriser la collecte sélective, le recyclage et la valorisation des déchets, plutôt que l'incinération,
      • promouvoir les énergies renouvenables et les économies d'énergie pour permettre la sortie du nucléaire.
    • Soutenir des luttes régionales :
      • préserver le site du Carnet, Loire-Atlantique, d'intérêt écologique exceptionnel,
      • protéger le site naturel et viticole de Vingrau face à un projet de carrière,
      • renoncer à l'autoroute A51, Grenoble-Sisteron, qui détruit les vallées alpines,
      • créer un réseau de tramway à Paris et en Ile-de-France.

    "Pour que nous soyons bientôt des milliers à Agir Pour l'Environnement, pour préserver les espaces naturels, une eau buvable et un air respirable, lutter contre des projets destructeurs, promouvoir les transports en commun...", APE invite à devenir signataire de l'Appel pour une planète vivable :

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  • La poésie contemporaine ne chante plus … elle rampe.
    Elle a cependant le privilège de la distinction…
    Elle ne fréquente pas les mots mal famés… elle les ignore.
    On ne prend les mots qu’avec des gants : à « menstruel » on préfère périodique »,
    Et l’on va répétant qu’il est des termes médicaux
    qu’il ne faut pas sortir du laboratoire et du codex.
    Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés,
    à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques,
    me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain.
    Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse.
    Ce n’est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot.
    Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds,
    ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
    Le poète d’aujourd’hui doit être d’une caste d’un parti ou du « Tout Paris ».
    Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé.
    La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique.
    Toute poésie destinée à n’être que lue et enfermée dans sa typographie n’est pas finie.
    Elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale
    tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche.
    L’embrigadement est un signe des temps. De notre temps.
    Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes.
    Les sociétés littéraires c’est encore la Société.
    La pensée mise en commun est une pensée commune.
    Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.


    Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes.
    Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d’un coup toute sa musique.
    Beethoven était sourd. Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok.
    Rutebeuf avait faim. Villon volait pour manger. Tout le monde s’en fout.
    L’Art n’est pas un bureau d’anthropométrie.
    La Lumière ne se fait que sur les tombes.
    Nous vivons une époque épique et nous n’avons plus rien d’épique.
    La musique se vend comme le savon à barbe.
    Pour que le désespoir même se vende il ne nous reste qu’à en trouver la formule.
    Tout est prêt : les capitaux, la publicité, la clientèle.
    Qui donc inventera le désespoir ?
    Avec nos avions qui dament le pion au soleil.
    Avec nos magnétophones qui se souviennent de ces « voix qui se sont tues »,
    avec nos âmes en rade au milieu des rues,
    nous sommes bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande
    à regarder passer les révolutions.
    N’oublier jamais que ce qu’il y a d’encombrant dans la Morale,
    c’est que c’est toujours la Morale des Autres.
    Les plus beaux chants sont des chants de revendication.
    Le vers doit faire l’amour dans la tête des populations.
    A l’école de la poésie, on n’apprend pas. ON SE BAT !

    Léo Ferré


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  • "Par ces chemins de traverse, je quitte Essaouira, ville aimée et chere à mon coeur"