• Vois que, l’année s’écoulera
    Les rayons du soleil ne peuvent être cachés derrières nos murailles.
    Ainsi les cultures se faneront, et on recultivera nos fruits, nos arbres.
    Les eaux Jadis enfermées retourneront à leur ruisseaux,dans un bain chaud de colère   
    C’est ainsi que les choses étaient et seront.

    Vois comme, Certains, fascinés par leur richesse, s’amusent avec des enfants affamés et malades
    D’ouest en est, Les pauvres se lamentent et vendent leur dignité pour quelques pieces
    Et le monde fait ce qu’il veut, ce qu’il peut mais il s’éssouffle
    Le tyran commence à vénérer ce temps qui trahit nos cœurs assombris.

    Ne veillant la nuit, que les paroles interdites
    Dans le ciel, les pleurs de l’oiseau, le Crie blâmable du corbeau,
    Voyant leurs murs s'ecrouller,par La main de l'homme vainqueur
    Il ne leurs reste que des lieux inquiétants des champs vident de priere pour conjurer le sort
    Il ne peut en etre autrement, ils se perdent

    Par Dieu, Qui nous a jeté vers ses actes barbares, nous guidant vers cette fuite
    Des coupes remplis d'amertume à la main, Il leur est facile d'ôter notre destins
    Ils ont rempli nos coeurs, de bassesses, de mensonges, de peurs
    Il ne nous reste que les larmes des enfants du malheur, pour reconstruire nos vie,
    Dessiner, dans notre histoire nos regrets et esperer que l’état des choses change

                                                                                                                                                   RiJ


  • Sous la brume
    La cité, déjà peuplée.
    J'arrivais en espoirs de devenir.
    Mes bagages lourds de souvenirs
    J'étais de retour! D’un voyage extraordinaire.

    J’écrivais ainsi ces mots sur le sable:

    Elle était précédée de déférence,
    L'Alhambra
    A l'évocation de son nom, la barbarie des envahisseurs s'estompais.
    Négligeant les éloges et les blâmes face à une si majestueuse beauté
    Les hommes apeurés Vivant sur les braises de la Colère, oubliaient leurs haines
    Palais de mes songes, fossilisé par le temps

    Ainsi que de nos plus belles femmes, cachées derrière leurs voiles.
    Les conquérants anciens, soucieux, de leur établissement,
    Entourèrent toutes ces belles merveilles, de murailles.
    Notre huile, notre pain, partagé par hospitalité
    Sur les étals toujours aussi nombreux, encore les mêmes épices
    Et la foule avide, de ces parfums magiques, s’y pressais.

    De mes amis chrétien et juif, il ne me reste que nos mots
    Ceux sur les bancs de tes jardins
    Nos paroles envolées dans le vent,
    Tes livres en ton sein, contaient, les étoiles, et la nature
    Etendard d'un peuple qui a vu naitre le monde
    Source de pensées perdues dans le feu de l'oublie,

    Malgré l’attachement, Il ne reste plus rien de notre poésie
    La perte de notre culture, celle de la passion du savoir, n'a laissé que le vide
    Où est tu Averroès, je te cherche dans ces murs
    La mélodie de tes vers sur les façades à jamais gravée
    Enfermée dans un périmètre misérable,
    Signe de la fin de l'histoire d'avant

    Je suis morcelé par ce massacre,
    Celui d'une patrie où les oiseaux, Sont censurés dans leurs chants,
    Moi, petit-être né sous la paix et l'amitié,
    Je vis la soumission, par Ce que j'ai pu découvrir et du désir de renouer
    Mes seules armes, les pierres
    Alors je veille à ce que rien ne s'efface.
    Je garde le cyprès et l'olivier et la terre que mes pères cultivaient...

    Je recherche dans ce siècle attardé, ô Khayyâm
    Une étoile à la lumière délicate dans des poésies secrètes, interdites.
    Je recherche dans les feuilles de l'Histoire des ouvrages clandestins,
    Sorte de langage égaré, improvisé, silencieux au pouvoir symbolique et d'une splendeur infinie
    Où un seul crépuscule vaux tous les matins du monde....

    De ses antiques épopées le prince, proclamé roi, s'érigeait chevauchant Vers la Grande Bagdad,
    De la colline où s'élevait déjà une forteresse Léguée par la tribu des assassins
    Celle flanquée de hauts bastions, de murailles, de citadelles, jamais conquises
    De jardins suspendus dont les restes en lambeaux Sont dispersés aux quatre vents
    Fierté de nos ancêtres à l'apogée d'une riche civilisation
    Il n'en reste plus qu'un désert sans eau....

                                                                                                                      RiJ


  • Père, tu n'es plus souverain de rien
    Tes fautes, avoir laissé le doute dans le cœur de tes enfants
    Tes actes de bontés leur sont méconnus dans leurs formes, flous, approximatifs
    Chez eux, il ne reste que le même calcul politique, 
    Celui du partage, de tes richesses, père, tu n'es devenu que ça

    Qu’il en soit ainsi !!!
    De ce type de débat, ne jaillit que haine et mépris
    Les quelques braves, capables de comprendre tes paroles.
    Ont suivies chacun leurs chemins, loin de tout
    Tes mots, ne pas confondre gentillesse avec faiblesse.
    Tout a été perdu!!!!

    Il n'y a plus dans cette famille que guerre de tous contre tous
    Les conséquences de celle ci hélas, sont la grande méconnaissance de chacun d'entre nous
    Cohésion familiale, attirer vers le bas, perdue dans des abysses infinies


    L’expérience que je vis, je m'en passerai bien
    A ma modeste place, je constate juste que personne n'a compris
    De nos discussions longues et riches, plus rien
    Je n'ai plus la main alors que tu me l'avais prédis
    Je n'ai pas su dire oui .... Si seulement, j'en suis désolé, père

    J’en mesure aujourd’hui la porté car tu avais su le voir,
    Et pour ta mémoire je voudrais mettre un terme à nos querelles.
    Mais de  cette famille unis dans la haine et le conflit,
    Perspective qui ne peut être pire, aujourd’hui personne ne se parle
    Aucun avenir car les crises maintes fois répétées
    Ont évanouies le souffle de tout espoir

    Alors père, je suis triste pour toi pour moi pour nous, car notre lignée s'en trouve divisée
    On ne peut demander aux hommes d'aller contre leurs destins
    S'était écrit c'est tout ...
    Alors dors, par delà ta tombe, tu n'es pas fautif, tu es un sain
    Personne n'y peux plus rien.
    Tes enfants ne sont qu'être humains

    Alors moi, aussi je prends ma part du butin, tous ce qu'ils ont délaissé
    Je leur vol, ton souvenir et ton sourire serein
    Je garde tes mots, tes pensées tous ce qui ne peut être dépensé
    Ils n'ont pas vu que ce sont là tes plus fabuleuses richesses ous, approximatifses richesses, père, tu

  • Au commencement, je me promenais dans ces paysages majestueux de montagne.
    Songeant au sacrée et a ce magnifique espoir que dieu fait naitre en moi.
    Mon avenir, ma foi, le bonheur de mes proches, celui de mes parents. 
    Amour eternelle, ultime,  unique ... soudain mes pensées se troublent,pourquoi ?
    Est-ce le mal des hommes aux ancetres qui me gene, et me rend triste?

    Par ces chemins de traverse, je quitte tetouan, ville aimé et chere à mon coeur.
    Celui ci se serre, je quitte cette nature fertile et luxuriante.
    Pour rejoindre ces chateaux de sables errodés par le vent.
    Ma joie de vivre ne s'en trouve pas alteré, j'arbore juste un sourire serein.
    Esperant un avenir paisible parmis mes enfants, et l'etre aimé.

    Loin de toute, manipulation ecrasante de ces puissants egarés.
    Je regarde vers l'avenir pour trouver la voie de la foi et la sagesse.
    Jurant fidelité à mon createur afin qu'un jour prochain,
    Enfin pouvoir lire et entendre ........!!!


    rushdi ibn jamaa


  • Aujourd'hui, de bon matin,
    je suis allée au paradis.
    Sous la douce et entrainante voix  de l'espoir.
    Et baigné dans la fraîcheur du vent.
    Face aux vagues dechainées,je suis parti, blotti dans une tunique legere.

    il faut emprunter une embarcation de fortune lorsque la marée est haute
    frele coquille Battu par les vagues,
    chargées de reves et de compagnons d'infortunes
    et A chaque traversée, le meme droit de passage..

    j'arrive enfin!!!

    Il faut ensuite grimper l'escalier qui vous mène au coeur de ce minuscule village.
    Passer sur ces chemins de partage, de voies exigues, de cascades magnifiques.
    Dans l'air une odeur d'encens et de plomb fondu ceux des rituels.
    Encore quelques marabouts censés négocier avec des esprits maléfiques
    cherchant à ramener les malheureux dans la voie du salut et vers un avenir meilleur.
    Delires stupides, sans aucuns effets sur mon coeur.

    Un château mystérieux apparait au loin.
    Montrant fièrement au monde que l'inconnue survit.
    Qu'il existe encore un endroit bâti au milieu de riches rochers.
    Ma tombe, sera construite sur ce petit îlot.
    Silhouette qui se dressant au crépuscule,
    n'est que mausolée de saints vénérés, dans toutes les régions de l'atlas.

    oh Gens du temps, quand s'améliorera le temps?
    La légitimité et la reconnaissance ne sont-elles accordées qu’aux grands hommes?
    Les vérités d'une beauté unique exprimées par ces plumes , propre à combler toutes nos séductions
    Alerté, assoiffé, nourri par les certitudes,... utopie, mais nous l'avons cru.

    Je reste las d'attendre, regardant cette route, comme la vallée du paradis
    Meditant sur ces passants pressé et richement vetus.
    Chacuns vivant ses épreuves et ses faiblesses.
    Et je me dis avec regrets, finalement la realité à toujours tord, mais il est tard!
    Alors je pense à ma famille et je leurs dis adieu


    le voyageur du detroit
    rushdi ibn jamaa






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